Tous unis contre l’ambroisie
On ne plaisante pas avec l’ambroisie, responsable d’allergies pouvant conduire à un asthme irréversible.
L’ambroisie, qui fait l’objet d’un arrêté préfectoral, colonise le moindre carré de terre fraîchement remué. Au pied des maisons, sur le bord des routes, dans les prés, elle se multiplie très vite dès que sa graine voyageuse prend racine.
Le Parc jusqu’à présent épargné compte bien le rester.
"En ce moment, on organise des chantiers écoles dans les communes situées aux portes du territoire", explique Philippe Boichut, agent du Syndicat mixte du Parc en charge du patrimoine naturel. "Après une première partie théorique, l’idée est d’aller sur une station déjà infestée pour se familiariser avec la plante et donner quelques conseils techniques. Il s’agit ensuite de rayonner en groupe sur le site pour détecter la présence de l’espèce et l’arracher".
Pas de pitié pour l’ambroisie
tout le monde est sur le pont : élus, techniciens de la voirie et des espaces verts, agriculteurs, grand public… "À chacun d’ouvrir l’œil et de sonner l’alerte au moindre petit pied d’ambroisie repéré. Après un premier chantier-école organisé le 19 juin sur La Moutade (commune du Puy-de-Dôme très affectée par cette problématique), le Syndicat mixte du Parc réitère son action dans le Puy-de-Dôme, à La Bourboule, Saint-Sauves et plus largement dans le Sancy, dans des zones où la présence de la plante est suspectée", précise Philippe.
Par la stimulation d’un maximum de participation de la population, la mise à disposition d'outils de connaissance et d'alerte, la diffusion, la diffusion d’une exposition itinérante et l’organisation de soirées diapo, le Syndicat mixte du Parc espère ainsi sensibiliser le maximum de personnes pour préserver le territoire le plus longtemps possible de ce fléau.