Aménager de franchissement des ruisseaux
Lorsque les ruisseaux traversent les pâtures, il est souvent pertinent de prévoir un dispositif aménagé et stabilisé pour favoriser le franchissement du ruisseau et ainsi limiter l’érosion des berges ainsi que des parcelles voisines.
Ces équipements permettent d'éviter les départs de matières en suspension et de limiter l'abaissement de la lame d'eau préjudiciable à la continuité écologique.
Aménagement d’une passerelle sur l’estive des Listes © E-Mardiné SMPNRVA
Ils peuvent se situer dans le lit de la rivière (gué aménagé clos) ou en surplomb (passerelles) et être fermés par une clôture pour éviter leur fréquentation systématique. Exemples d'équipements de franchissement :
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La passerelle
Elle permet de franchir le cours d’eau sans même y mettre les pieds. Il faut qu’elle soit suffisamment large pour permettre le passage du troupeau mais pas trop pour des questions de portance. En cas de bousculade, il est bon de prévoir des garde-corps. Certains agriculteurs appliquent du grillage plus ou moins fin au sol pour éviter les glissades par temps de pluie. Du fait de la portance, cet aménagement est adapté aux ruisseaux de moins de 4m de large
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Le pont demi-buse
Afin de ne pas risquer le déchaussement de buses mal calées qui deviennent instables et perturbent le fonctionnement des ruisseaux, le principe du pont demi-buse est de couper une buse d’assainissement dans la longueur et de la faire reposer sur 2 madriers en berges. Ainsi, le fond du lit reste naturel tout en ayant l’avantage des passages busés. Un apport de concassés sur l’ouvrage permettra d’équilibrer les charges et de permettre le franchissement par des engins. Du fait du diamètre des buses, ce dispositif est adapté aux ruisseaux de moins de 2m de large.
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Le passage à gué
Ce système rustique est similaire à celui de la descente aménagée :il s’agit de maintenir et stabiliser les berges au niveau de la zone de franchissement pour éviter leur érosion.
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Contact
Le Syndicat du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, les techniciens de rivière et les animateurs agro-environnementaux guident dans ces démarches les agriculteurs volontaires, sur les secteurs de cours d'eau les plus impactés (techniciens de rivières, animateurs agro-environnementaux) : définition précise des emplacements des abreuvoirs et clôtures, conseils sur les équipements à installer, aide à la recherche de financements...
Avant le démarrage de tout projet de ce type, il est également nécessaire de le soumettre à la Police de l’eau. En effet, même ces équipements sont favorables à la préservation des milieux aquatiques et à la qualité de l’eau, ils impliquent des travaux dans le lit de la rivière voire du prélèvement d’eau plus formalisé que précédemment. Il est donc pertinent de les soumettre aux recommandations techniques de la Police de l’eau qui pourra également indiquer si des démarches administratives complémentaires sont à réaliser.
dans le Cantal : ddt-se-ue-spe@cantal.gouv.fr
dans le Puy-de-Dôme : ddt-seef-spe@puy-de-dome.gouv.fr