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Inviter la nature au jardin © SMPNRVA

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INVITER LA NATURE AU JARDIN

Pour profiter de belles observations d'oiseaux, d'insectes, de petite faune, être fiers de produire ses propres légumes, et tout simplement pour préserver l'environnement, invitez la nature dans votre jardin.

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Développer la biodiversité chez soi

Vous pouvez développer la biodiversité de votre jardin et bien entendu produire vous-même des légumes sains pour votre famille et l'environnement. 

QUELQUES IDÉES POUR INVITER DES ESPÈCES CHEZ VOUS

Installer des nichoirs pour les oiseaux

Nombre de passereaux sont présents dans nos campagnes et pourraient l'être davantage. Au printemps, ils construisent leurs nids, mais il n'y a pas souvent d’arbres creux dans les jardins pour nicher. Il est donc très utile de leur offrir le gîte.

Nichoirs © Yoksel Zok
  • A chacun sa porte d'entrée

    • Rouge-gorge et Rouge-queue : ouverture rectangulaire large

    • mésanges : ouverture circulaire de 28 mm de diamètre (sauf la Mésange noire)

    • Mésange noire, Sitelle torchepot, Moineau domestique : ouverture circulaire de 28 mm de diamètre
       

  • Lieu : un endroit calme, dégagé, à l'abri des vents dominants et des pattes de Félix ! Quelques heures de soleil sur une parie seulement de la journée.
     

  • Fixation : en hiver, attacher solidement le nichoir à un tronc avec un fil de fer (pas un clou) afin qu'il résiste aux assauts du vent, légèrement penché vers l'avant pour protéger son habitacle de la pluie.
     

  • Entretien : le nichoir doit être propre pour accueillir la famille ; il faut donc le nettoyer à la fin de l'été. Ne jamais déposer de nourriture, de paille ou de sciure, les oiseaux s'en chargent eux-mêmes de cette intendance. De mars à août, ne le toucher pas.

Quant aux insectes, la websérie de 6 épisodes "LA PAUSE BIODIV" (© Arthropologia, Grand Lyon TV, Office Français de la biodiversité) explique tout !

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Faites de votre jardin un observatoire et un refuge

Comme l'explique la Fondation pour la nature et pour l'Homme, observer la nature est une façon de faire corps avec elle et de ne plus la considérer comme un simple décor. Entrer en expérience avec elle peut être l'occasion de repenser sa place dans le monde et de bénéficier de plus de bien-être et de moins de stress".

Prenons donc le temps de regarder la nature, de la faire partager à sa famille. On peut s'entrainer à reconnaître les empreintes des animaux, les oiseaux, les plantes....

 

Et pourquoi pas participer à des actions d'inventaires d'espèces,

 

  • comme avec Vigie nature : un programme de sciences participatives ouvert à tous les curieux de nature, du débutant au plus expérimenté ; en s'appuyant sur des protocoles simples et rigoureux, il propose à chacun de contribuer à la recherche en découvrant la biodiversité qui nous entoure.

 

  • et en créant chez soi un Refuge LPO pour préserver l'avifaune

Refuge_LPO

Ici un refuge LPO © LPO

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Reconnaître les oiseaux de son jardin

Vous les voyez sans doute tous les jours. Mais, les reconnaissez-vous ?

Le CHARDONNERET ÉLÉGANT 

Comme son nom l'indique, il est amateur de chardons. Couleurs vives et face rouge, large bande jaune sur l'aile. On ne peut le  confondre avec aucun autre. Il vit à proximité des jardins et des lisières forestières...

La SITELLE TORCHEPOT

Elle se nourrit d'insectes, de graines et de petits fruits. Sa technique ? Descendre le long des arbres la tête en bas pour mieux débusquer les insectes qui s'y cachent....

Le PINSON DES ARBRES

Le mâle adulte est assez bariolé. Son manteau est brun-marron chaud et sa tête gris-ardoise bleuté, excepté son front qui est noir. La femelle a un plumage plus discret avec un manteau brun terne.

La MÉSANGE NONNETTE 

Elle est discrète, mais on la reconnaît aisément avec sa calotte noire, ses joues blanches et son arrière de couleur chamois clair.

Le MILAN ROYAL

Ce rapace de 175 à 195 cm d'envergure, a des ailes longues et assez larges. Sa queue rousse est largement échancrée en V et sa tête est blanchâtre. Il chasse les petits rongeurs, passereaux, insectes...

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Être fier d'aménager son potager !

Si vous n'avez pas beaucoup de place dans votre jardin, le potager au carré peut être une solution : il permet de diversifier les récoltes et profiter de tout un peu, à chaque saison. 

Et quel plaisir de déguster les légumes de son jardin ! Mais ils doivent être sains pour la santé de sa famille... et de la faune hôte ! Jardiner ne doit donc plus rimer avec pesticides. Ces produits déséquilibrent le sol, fragilisent les plantes, contaminent l'eau - des rivières jusqu'au robinet - et exposent ceux qui les consomment.

Enfin, deux solutions économiques et écologiques sont à adopter lorsque l'on possède un jardin :

  • le compostage à domicile : feuilles mortes, tonte du gazon, branches et autres résidus de la taille des haies... si possible broyés et additionnés de déchets organiques issus de la cuisine, pour produire soi-même un compost de qualité
     

  • la récupération de l'eau de pluie : un moyen simple et durable de protéger les réserves d'eau souterraines. De plus, l'eau de pluie est douce, peu calcaire et à température ambiante ; elle est donc plus adaptée pour l'arrosage des plantes que l'eau du robinet.

Des fiches conseils pour jardiner au naturel.

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Utiliser du terreau sans tourbe

Les Français sont de plus en plus férus de jardinage et la consommation de terreaux et autres supports de culture ne fait qu’augmenter : ils favorisent la croissance des plantes en aidant le développement de leur système racinaire et donc leur ancrage correct dans le sol. 

Mais il s'agit de bien choisir un terreau sans tourbe pour préserver les tourbières.

 

Explication en vidéo avec Consomag et l'Office français de la biodiversité, ainsi qu'avec le témoignage de la Ferme de Cagnolle.

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Les tourbières, parlons-en !

"Comment prendre en compte la vie quotidienne des habitants de l’Artense et du Cézallier pour la conservation des TOURBIÈRES ?", c’est la question qu'a posé le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne. aux habitants, propriétaires, gestionnaires et élus locaux.

 

Cette participation du territoire à la connaissance du patrimoine et enjeux des tourbières a en effet fait l'objet d'une démarche participative menée de 2015 à 2019. De nombreuses rencontres ont encouragé témoignages et échanges pendant quatre années sur leur vécu, leur ressenti, les besoins, les contraintes et les richesses liées aux tourbières.

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